Le maire: dérapage du 8 juin dernier

Publié le par Archibald

Wissous - Le PARC, association wissoussienne divers droite, vient de nous distribuer un tract intéressant qui corrobore une information circulant dans Wissous à propos du 8 juin dernier et d'un dérapage verbal de notre maire. Que s'est-il passé le 8 juin dernier? 

A l'occasion d'un hommage à nos soldats morts pendant la guerre d'Indochine, notre maire a tenu publiquement des propos inacceptables et scandaleux. Monsieur Trinquier aurait prononcé la phrase suivante : "UN BON COMMUNISTE EST UN COMMUNISTE MORT".

On remarquera l'attachement profond de notre maire aux idées autres que les siennes et surtout aux personnes qui ne partagent pas les mêmes convictions que lui. La démocratie repose sur le pluralisme des idées. Chacun a le droit d'avoir ses propres idées, a le droit de ne pas partager celles des autres. Mais tenir de tels propos est inadmissible et constitue une absence totale de tolérance et d'attachement au pluralisme des idées.

D'autant plus que Richard Trinquier aurait tenu ces propos en sa qualité de maire, c'est-à-dire d'agent de l'Etat mais surtout de représentant des Wissoussiens. Le tout à l'occasion d'une cérémonie officielle en hommage à des hommes tombés au champs d'honneur! Quelle image souhaite-t-il donner à Wissous et à ses habitants? Celle de gens intolérants qui considèrent que ceux qui ne partagent pas leurs idées doivent mourir? Il s'agit là encore d'un dérapage très inquiétant de notre maire et il est fort à parier qu'il est loin d'être le dernier...

Je reproduis ici le tract de Madame Herment, conseillère d'opposition PARC, qui a assisté à la cérémonie et relate les faits.

"J'étais venue le 8 juin 2007 pour rendre hommage aux Soldats Français tombés en Indochine, en communion avec les autorités municipales, à l'invitation de Mr le Maire.

La cérémonie s'est déroulée dans l'indifférence générale, quelques Adjoints, les Autorités de Police, 2 représentants de la communauté d'agglomération des Hauts de Bièvre, quelques employés municipaux, des élus  majoritaires, une conseillère municipale d'opposition divers droite, pas de citoyens.

Après la levée des couleurs, moment toujours exaltant est venu le temps du discours de notre premier magistrat.

J'étais venu pour rendre hommage aux Soldats français tombés en Indochine. Mais nous avons eu droit à un cours magistral sur l'histoire du Vietnam depuis la nuit des temps; en fait non pas l'histoire du Vietnam, mais l'histoire d'une famille, qui juge la France non pas comme une patrie aimée, dont on accepte les grandeurs, les heures glorieuses et les heures sombres, mais est une famille qui systématiquement honnit la France lrosqu'elle n'est pas à droite de la droite et la charge de tous les péchés du monde, une France par moment présentée comme un repoussoir responsable des malheurs de cette famille en particulier dont un membre, noble mandarin serait l'auteur de la phrase prononcée une fois de plus le 8 juin 2007, devant le monument aux morts "UN BON COMMUNISTE EST UN COMMUNISTE MORT".

Je suis partie triste et désabusée, sans avoir rendu hommage aux Soldats Français tombés en Indochine.

Chacun à son histoire, chacun à ses traumatismes - mais lorsqu'on est candidat UMP et lrosque le Président de la République dit que la France il faut l'aimer telle qu'elle est sinon il faut la quitter, lorsque le Président de la République rend hommage à Guy Mocquet et à ses compagnons doit-on proclamer "UN BON COMMUNISTE EST UN COMMUNISTE MORT" ?

Comment peut-on expliquer l'ouverture et le souhait que la France se retrouve si devant le monument aux Morts, investit de l'autorité suprême dans sa commune, le premier magistrat incite à la haine et presque au meurtre.

Je suis partie triste et désabusée. Reviendra-t-il le temps ou droite et gauche on travaillait à Wissous non pas en se faisant de l'angélisme, mais on travaillait ensemble, même parfois avec des coups de gueule, mais dans le respect mutuel.

Il reviendra ce temps, habitants de Wissous, il reviendra, si vous le voulez vraiment."

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